Certaines associations d’actionnaires françaises considèrent, en effet, que les banques françaises ont minimisé leur exposition à la crise du subprime. Ainsi, des adhérents de l’Association Syndicale des Actionnaires (ASA) envisagent d’entamer des poursuites contre les banques qui auraient mal informé le marché.
D’autres associations comme l’Association de défense des Actionnaires Minoritaires (ADAM) estiment ces actions prématurées pour l’instant. Elles préfèrent attendre le printemps et la tenue des assemblées générales des actionnaires des banques susvisées pour constater si les annonces faites au début de l’été dernier étaient en adéquation avec le contenu des bilans. Si tel n’était pas le cas, alors, « il y aura préjudice ».
Source LES ECHOS: mercredi 23 janvier p. 6